La publication de Roxanne soulève une critique acerbe, de la gestion des pistes cyclables à Montréal, particulièrement dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Elle partage une vidéo montrant le boulevard Henri-Bourassa désert de cyclistes, malgré l’installation récente de pistes cyclables des deux côtés.
Selon elle, cela témoigne d’un écart entre les décisions politiques et la réalité sur le terrain. Elle met en doute la “forte demande citoyenne” souvent invoquée pour justifier ces aménagements, suggérant que les consultations sont peut-être peu représentatives ou que les décisions sont prises indépendamment des besoins réels. Elle mentionne ironiquement “ils sont probablement juste pas au courant” souligne une frustration envers ce qu’elle perçoit comme une mauvaise communication et une planification déconnectée.
Bien qu’elle se montre cynique, Roxanne exprime aussi une surprise honnête : elle s’attendait à voir au moins quelques cyclistes. Cette observation ouvre un débat plus large sur l’efficacité des politiques de mobilité urbaine, l’utilisation réelle des infrastructures cyclables et le rapport entre volonté politique et usage citoyen.
Arrondissement Ahuntsic-Cartierville : il faudrait avertir vos résidents, qui ont probablement été très très nombreux à vous réclamer des pistes cyclables des deux côtés du boulevard Henri-Bourassa, qu’ils peuvent maintenant les utiliser. J’ai roulé 15 minutes en voiture sur… pic.twitter.com/74UdTeKLzo
— Roxanne Labanane (@R0xanneLabanane) August 13, 2025