Olivier Primeau a exprimé hier sur les réseaux sociaux son profond ras-le-bol face à l’état de Montréal. Selon lui, la situation dépasse le mot « catastrophe » : circulation infernale, chantiers omniprésents, chaussées truffées de nids-de-poule… il compare même certaines rues à un champ de mines. Primeau dénonce ce qu’il considère comme une « honte nationale » et s’appuie sur des chiffres pour appuyer ses propos.
Les taxes foncières ont encore grimpé de 2,2 % cette année, soit environ 135 $ supplémentaires pour une maison moyenne, portant le budget municipal à 7,2 milliards $.
Pourtant, dit-il, impossible de voir concrètement où passe cet argent. Depuis l’arrivée de Projet Montréal, les taxes auraient augmenté de 38 %, avec 36 % plus de gestionnaires, mais seulement 1,5 % d’ouvriers en plus pour effectuer les travaux. Primeau n’a pas abordé en détail la criminalité, qu’il juge pourtant à son « apogée », préférant laisser cette question de côté pour ne pas « écrire 200 pages ».