Guy A. Lepage a livré des propos particulièrement touchants et empreints de lucidité en parlant de sa relation complexe avec Noël. Derrière l’image festive associée à cette période se cache, chez lui, une nostalgie teintée de désillusion.
Il raconte ce moment marquant de son enfance où, à quatre ou cinq ans, il découvre les cadeaux cachés dans le garde-robe de ses parents. Sans rien dire, ni à sa mère ni à ses frères et sœurs plus jeunes, il garde pour lui ce secret qui vient briser l’illusion. Pour lui, quelque chose s’éteint alors : l’idée que la magie de Noël existe vraiment. Cette révélation précoce semble avoir laissé une trace durable, transformant sa perception de la fête au fil des ans.


À l’âge adulte, Guy A. Lepage observe Noël à distance, assumant un rôle presque utilitaire : ramasser le papier d’emballage, remplir le lave-vaisselle, accompagner sans vraiment participer. Une présence discrète, en retrait de l’euphorie collective. La chanson Happy Christmas des Pretenders, qu’il associe à cette période, illustre bien ce sentiment : une mélodie nostalgique, douce-amère, à l’image de ce que Noël évoque pour lui aujourd’hui.






