Lors de son passage au balado de Rad, Élisabeth Abbatiello est revenue avec beaucoup de franchise sur la controverse entourant son frère Guillaume et les propos qui ont déclenché une véritable tempête médiatique. Elle a d’abord assumé sa part de responsabilité, expliquant que, normalement, tout le contenu diffusé sur les réseaux sociaux passait par elle. Or, à ce moment précis, l’entreprise traversait une période de transition : la production de contenu avait explosé, atteignant près de 45 vidéos par semaine, rendant les processus de validation moins rigoureux.
Elle précise que Guillaume n’aurait jamais dû s’exprimer publiquement sur un sujet qu’il ne maîtrisait pas, surtout un thème aussi sensible que la culture. Selon elle, ses propos ont été perçus à tort comme une position officielle de Pizza Salvatoré, donnant l’impression que l’entreprise « crachait » sur la culture québécoise, alors qu’elle s’y investit activement depuis des années. Elle rappelle qu’environ 50 % du budget publicitaire est réinjecté dans des productions québécoises, contribuant ainsi au financement de la culture, autant par des fonds privés que publics.


Élisabeth souligne aussi le danger, pour des figures publiques associées à une entreprise, de voir leurs opinions personnelles confondues avec la vision de toute l’organisation. Elle insiste : ce n’est pas le rôle d’une entreprise d’émettre des opinions politiques ou sociales. Pour elle, cette crise découle avant tout d’une communication maladroite, dans un contexte déjà tendu par les débats sur le financement de la culture.

@radpointca Au balado de Rad, on revient sur la fois où Élisabeth Abbatiello aurait préféré que son grand frère Guillaume Jr se taise au lieu de faire une vidéo sur le financement de la culture. #quebec #culture #pizzasalvatoré #balado #podcast ♬ son original – Rad






