L’expérience menée par Jean-René Dufort et Marie-Pier Élie dans Le gros laboratoire a exposé de manière frappante un défi majeur : la transmission de la culture et de l’histoire québécoises aux jeunes générations. En demandant à des adolescents de reconnaître des figures emblématiques comme René Lévesque, Maurice Richard ou Ginette Reno, les résultats ont révélé une méconnaissance significative de ces piliers de l’identité québécoise.
Ces constats, jugés « tristes » et « effrayants » dans les commentaires, soulignent une fracture entre les générations. Pour de nombreux Québécois, l’incapacité d’identifier un acteur clé de l’histoire comme René Lévesque pointe vers de « lacunes dans l’enseignement de l’histoire du Québec » et une crainte d’alignement avec les dynamiques culturelles des États-Unis.
Le débat s’articule autour de la responsabilité : l’école est souvent désignée pour son programme d’histoire jugé insuffisant à ancrer ces figures dans la mémoire collective. Cependant, la mondialisation des références culturelles et l’omniprésence des médias globaux concurrencent fortement la visibilité des héros locaux d’hier.
@icitoutvEst-ce que les jeunes connaissent les visages des personnalités publiques québécoises? ⚜️ Le gros laboratoire | À voir sur ICI Tou.tv
