La réalité exposée par Lou-Adriane Cassidy lors de son entretien au balado de RAD avec Olivier Arbour-Masse offre un aperçu éloquent des défis financiers qui persistent dans l’industrie musicale, même pour les figures de proue. L’artiste, forte de treize nominations à l’ADISQ et considérée comme l’une des artistes phares de la scène québécoise, a révélé que son INC (Incorporation) avait affiché un déficit de 20 000 $ l’année précédente.
Elle a expliqué que cette perte était directement liée à l’investissement dans la production de deux albums, précisant que les bénéfices réels découlant des tournées et des festivals se manifesteraient l’année suivante. De manière plus concrète, en enlevant le IMC de sa compagnie, elle a estimé son propre salaire annuel à environ 36 000 $. Cette divulgation a suscité l’étonnement du journaliste, qui a soulevé le contraste entre son immense succès critique et public (être l’artiste la plus nommée à l’ADISQ, se produire sur de grandes scènes) et ce revenu relativement modeste.


Lou-Adriane Cassidy a tenu à nuancer ce fait en affirmant qu’elle vivait bien sa vie et se considérait privilégiée. Cependant, elle a souligné que son appréciation de bien gagner sa vie se faisait en comparaison avec les revenus qu’elle avait observés chez les artistes d’il y a vingt ans, mettant ainsi en lumière une transformation des conditions économiques dans le milieu artistique.
Pour voir l’épisode complet, il est disponible ici.

@radpointca On jase de finances avec Lou-Adriane Cassidy au balado de Rad. Et on finit par savoir combien ça gagne, une autrice-compositrice-interprète qui a 13 nominations à l’ADISQ. #musique #adisq #quebec #balado #podcast ♬ son original – Rad





