C’est une prise de position claire et moderne qu’a faite le gestionnaire du compte de la Sûreté du Québec dans sa vidéo, en abordant la question des tatouages chez les policiers. Il a balayé l’idée reçue que les tatouages seraient l’apanage des «petits bums», affirmant avec une pointe d’humour que ceux qui pensent ainsi sont «rendus vieux».
L’essentiel de son message est de normaliser les tatouages dans la profession. Selon la politique de la SQ, il est permis aux agents d’avoir des tatouages, même visibles comme des demi-manches ou des manches complètes, à condition qu’ils ne soient pas offensants. C’est un pas important pour l’image d’un corps policier qui souhaite refléter la société qu’il sert.
Il a toutefois établi une limite claire: les tatouages au visage sont strictement interdits. Cela concorde avec les règlements de l’École nationale de police du Québec, qui interdisent notamment les tatouages ou scarifications au visage, et exigent que ceux qui sont apparents ne nuisent pas à l’image institutionnelle ou ne soient pas perçus comme exagérés ou offensants.
En résumé, la Sûreté du Québec évolue, acceptant cette forme d’expression personnelle tout en maintenant des standards de professionnalisme et de neutralité pour ses agents.
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