La créatrice de contenu Maître et Maître expose un cas juridique fascinant sur les troubles de voisinage : un voisin peut être condamné à verser de l’argent si sa lumière est trop forte. Elle illustre ce principe avec une situation réelle survenue à Chicoutimi.
Une dame à la retraite, cherchant la tranquillité en forêt, a vu son quotidien perturbé par un lampadaire installé par son voisin. La lumière était si intense qu’elle affirmait pouvoir lire un livre le soir, rideaux et lumières fermés. Elle se plaignait de ne plus pouvoir profiter de feux de camp ni regarder les étoiles.
Face à ce désagrément, la dame avait proposé une solution simple et peu coûteuse : installer une coupole sur le lampadaire pour contenir la lumière. Le voisin a refusé, campé sur sa position : « Je suis chez nous, j’ai le droit. »
Toutefois, la cour a rappelé un principe essentiel : les voisins doivent supporter les inconvénients normaux, mais pas ceux qui dépassent les limites de la tolérance. Même si l’installation respectait les règlements municipaux, la lumière excessive est devenue un trouble de voisinage.
Finalement, le voisin a été condamné à payer 3 000 $ en dommages-intérêts pour l’inconvénient causé, soulignant l’importance de la conciliation et du respect mutuel. La créatrice termine en invitant les gens aux prises avec un trouble de voisinage à s’informer de leurs droits.
@maitre_et_maitre Quand la lumière du voisin éclaire mieux ta chambre que ta propre lampe de chevet…On en parle, parce que ça peut être un trouble de voisinage reconnu par les tribunaux. #avocat #ledroitversionvraievie #lawyer #businessowner #voisin #voisinage ♬ Ghost On The Radio – elijah woods
