L’homme d’affaires Olivier Primeau a présenté ses excuses après une controverse déclenchée par ses propos sur X. Certains l’accusaient d’avoir traité les jeunes de « caves » en évoquant leur compréhension des enjeux d’un référendum. Primeau reconnaît avoir mal formulé ses propos et précise qu’il voulait plutôt questionner si, en connaissant tous les détails d’un référendum gagnant, le résultat serait le même.
Il rappelle qu’un « oui » ne signifie pas l’indépendance immédiate : il s’agit d’un mandat pour négocier avec Ottawa. Ces discussions impliqueraient le partage des actifs et dettes, la création d’institutions comme une monnaie, des douanes, une armée et un service diplomatique, ainsi que la reconnaissance internationale.
En comparant au Brexit, où le Royaume-Uni disposait déjà de structures souveraines mais a mis quatre ans à quitter officiellement l’Union européenne, Primeau souligne que le Québec aurait un processus encore plus complexe, puisqu’il partage actuellement presque tout avec le Canada. Il conclut en interpellant les citoyens : dans le contexte actuel, veulent-ils vraiment un référendum ?
