Après les propos polémiques d’une influenceuse affirmant que le métier d’éboueur est « surpayé », Jusai, chauffeur dans une équipe de collecte des déchets, a répondu avec calme mais fermeté. Refusant de tomber dans l’insulte, il a tenu à remettre les choses en perspective. « Je vais être gentil avec toi parce que je ne vais pas t’insulter », commence-t-il. « Mais il se trouve que moi, je suis éboueur. »
Sans hausser le ton, Jusai propose à l’influenceuse de venir vivre une vraie tournée à ses côtés. « Départ de la maison à 3h du matin, mise en route du camion à 4h, et je te filme ne serait-ce que pendant une rue », dit-il. Loin des clichés, il rappelle à quel point le métier exige une rigueur physique, une résistance au froid, à la chaleur, aux odeurs, et surtout une grande utilité sociale.

Ce qu’il demande, ce n’est pas de la pitié, ni même des excuses. Seulement un peu de respect et une prise de conscience. Car si les rues sont propres chaque matin, c’est grâce à lui et à ses collègues, qui travaillent pendant que le reste de la ville dort. Un métier invisible… mais indispensable.
@jusaitoufer Et si tu venais avec nous 1 journée ? #eboueur #ripeur #poubelle ♬ son original – Jusaitoufer