Samsara Rainville a récemment levé le voile sur une décision marquante : quitter son emploi à TVA, non pas suite à un congédiement, mais de son propre chef, après une vague de mises à pied qui a touché 547 employés. Malgré la possibilité d’être repositionnée au sein de l’entreprise, elle a choisi de partir.
Cette décision n’a pas été prise à la légère : après un burn-out, une dépression et un diagnostic de trouble d’anxiété généralisée vécus durant ses trois années comme journaliste, sa petite voix intérieure lui a soufflé qu’il était temps de raccrocher le micro. Bien qu’elle ne regrette pas son passage dans ce domaine exigeant où elle estime avoir bien performé, elle ne s’y est jamais vraiment sentie à sa place, écrasée par un syndrome de l’imposteur tenace.
Aujourd’hui, loin des caméras, elle affirme se sentir pleinement épanouie, confiante et alignée. Elle continue d’exprimer sa passion pour le contenu de façon plus libre et créative. Et même si ses années universitaires n’ont pas mené à la carrière escomptée, elle en tire malgré tout une belle leçon de vie.
@samonthenewsIl y a un peu plus d’un an, j’ai quitté mon emploi à TVA. Contrairement à ce que plusieurs pensent, je n’ai pas été congédiée, on a plutôt remercié 547 personnes. Ensuite, on a promis à quelques uns d’entre nous, dont moi, de nous repositionner ailleurs au sein de l’entreprise. Mais j’ai choisi de quitter. Je fais beaucoup confiance à la vie, au cours des choses. Bien que j’aime aussi prendre le taureau par les cornes, cette fois-ci, ma petite voix m’a dit qu’il était temps pour moi d’accrocher mon micro. Après tout, j’avais quand même vécu un burn-out, une dépression et je m’étais fait diagnostiquer un trouble d’anxiété généralisé pendant mes 3 années en tant que journaliste… ce n’est pas négligeable. Je ne regrette absolument pas d’avoir tenté ma chance dans ce domaine et sincèrement j’ai fait du bon boulot, mais je ne me sentais jamais à ma place, jamais à la hauteur. Le syndrome de l’imposteur s’est toujours emparé de moi et ne m’a jamais quitté. Je crois que ça m’a aussi empêché d’atteindre mon plein potentiel. Enfin, depuis que j’ai quitté ce milieu, je me sens épanouie, en pleine confiance, forte et à ma place. Bien que je garde de beaux souvenirs de ces années devant la caméra, j’ai réussi à trouver une façon d’intégrer mon amour pour le contenu à mon quotidien et d’exprimer ma créativité librement et autrement. Les études c’est jamais perdu, mais on va se le dire: 3 ans d’université pour pas finir dans son domaine … ouch haha!