Olivier Primeau a récemment clarifié ses propos concernant le prix élevé des fraises et de la viande, soulignant que ses intentions avaient été mal comprises. Il reconnaît que sa formulation initiale a pu prêter à confusion, mais insiste sur le fait que son message portait sur l’absurdité des prix actuels de la nourriture en général.
Selon lui, les producteurs doivent faire face à des coûts faramineux, loyers élevés pour les points de vente, engrais, machinerie agricole valant des centaines de milliers de dollars ce qui les force à vendre leurs produits à des prix que le consommateur juge excessifs. Il mentionne également que certaines circulaires présentent des produits à très bas prix, mais qu’il s’agit souvent de « loss leaders », c’est-à-dire des articles vendus à perte ou sans marge de profit, uniquement pour attirer les clients.
Primeau remet donc en question la normalité d’un tel système économique, où même les épiceries doivent parfois vendre à perte pour rester compétitives. Son propos central est clair : la chaîne de coûts, de la production à la vente, est désormais si élevée que les prix n’ont « plus de bon sens », tant pour les vendeurs que pour les acheteurs.
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— Olivier Primeau (@olivier_primeau) June 10, 2025