Dans un reportage de Radio-Canada, la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, dénonce les coûts exorbitants de certaines infrastructures municipales, qu’elle juge disproportionnés par rapport à leur simplicité apparente. Elle cite en exemple un dos d’âne permanent, dont l’installation coûte 10 000 $, un montant qu’elle trouve démesuré.
Cette situation soulève pour elle une question fondamentale : « Où est-ce que ça va s’arrêter ? » Elle exprime l’inquiétude croissante des municipalités, prises entre des besoins essentiels et une inflation des coûts difficilement soutenable. Mme Fournier explique que la priorité actuelle de Longueuil est d’investir dans les infrastructures d’eau, des services de base vitaux, notamment en contexte de crise du logement.
Elle souligne que le projet de réfection de l’usine d’épuration atteindra bientôt 1,5 milliard de dollars. Elle évoque également un manque criant d’expertise et de concurrence dans ce domaine névralgique, qui complique davantage la gestion municipale.
Un dos d’âne à 10 000 $ :
« Je ne peux pas concevoir qu’on fait face à des prix aussi importants pour des choses qui semblent somme toute banales. […] On n’est pas capable d’en prendre autant. » pic.twitter.com/gFliQcRswQ
— Patrice Roy (@PatriceRoyTJ) June 5, 2025