Pierre-Olivier Zappa livre une critique percutante et nuancée du véhicule électrique. Pour lui, malgré les promesses d’efficacité et d’écologie, la réalité est plus complexe. Il déplore d’abord le manque criant de bornes de recharge, surtout en dehors des grands centres urbains. Planifier un simple trajet Montréal-Québec devient une opération stratégique où il faut aligner hébergement et recharge. À cela s’ajoute l’inconfort physique de l’hiver québécois : bornes gelées, câbles rigides, files d’attente – une expérience loin de l’idéal promis.
Zappa souligne aussi l’effondrement du marché québécois des véhicules électriques depuis la réduction des subventions, avec une baisse des ventes de 40 %. Il remet en question la viabilité économique de l’industrie, citant les pertes massives de Ford et les reculs stratégiques de GM. À ses yeux, ce marché ne survit que sous perfusion gouvernementale.
Il ajoute que les coûts cachés – usure rapide des pneus, installation onéreuse des bornes à domicile, assurances plus élevées rendent le véhicule électrique inaccessible pour plusieurs ménages. En somme, Zappa invite à une réflexion lucide : l’électrification du transport ne peut reposer sur des solutions inégalement accessibles ni sur des illusions économiques.
OUCH😬| Pierre-Olivier Zappa enfonce le dernier clou dans le⚰️de l’engouement pour les 🚘⚡️ gonflé artificiellement par la dilapidation du💰des gens
Qui veut sauver la🌎en se ruinant, en se compliquant la vie et en perdant de l’autonomie?
Zappa d’allure😂 pic.twitter.com/UAbuBCi4bU
— 🔥Vidoc RonaCO₂🔥 (@Vidoc_Ronaco) June 3, 2025
