La saga entre Benoît Dutrizac et Brendan Mikan illustre le clivage grandissant entre les médias traditionnels et les créateurs de contenu. Dans une tirade virulente, Dutrizac dénonce les influenceurs qu’il perçoit comme des « panneaux publicitaires » sans intégrité, accusant Mikan et ses pairs de se vendre pour des profits, contrairement à lui qui, dit-il, a toujours refusé les cadeaux pour préserver sa réputation.
Il remet aussi en question la légitimité du terme « créateur de contenu », réservant ce statut à ceux qui partagent une véritable expertise. En réponse, Mikan se dit « sans mots », dénonçant un traitement injuste et moqueur à son égard dans un segment diffusé à Qub Radio.
Il affirme que de fausses informations ont été partagées sans vérification, remettant en cause le sérieux journalistique de l’émission. Selon lui, les médias traditionnels sont tout aussi dépendants de la publicité que les influenceurs, ce qui rend l’attaque de Dutrizac hypocrite.
Mikan, initialement invité à répliquer en onde, a décliné, estimant qu’aucun dialogue constructif n’était possible. Cette confrontation met en lumière une fracture générationnelle et idéologique sur la légitimité, l’éthique et la valeur des nouvelles formes de communication.
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@brendanmikan lol partie 2…ça continue encore. Aucune introspection, aucune excuse 😂on me blâme parce que « j’ai pas été assez clair ». Tout ce reportage bidon à cause d’un commentaire que j’ai laissé sur une vidéo TikTok, qu’eux ont mal compris/interprété. Vive le journalisme québécois 🤡🤡 #mtl #qc #canada ♬ original sound – brendan mikan