Louise, une maman engagée, exprime fermement son désaccord face à l’obligation du vouvoiement dans les écoles du Québec. À travers ses souvenirs tendres et vivants de son enfance, elle évoque des figures marquantes comme Mimi Breton, sa professeure de maternelle, ou encore Guy Du Rocher, son enseignant d’éducation physique. Ces relations étaient fondées sur le respect, l’affection et la simplicité, sans que le vouvoiement soit nécessaire pour instaurer une dynamique saine.
Pour Louise, le respect ne se commande pas par une formule linguistique imposée, mais naît de l’attitude, de l’exemple et du lien humain. Elle craint que l’imposition du « vous » crée une distance artificielle et même une barrière supplémentaire entre enseignants et élèves, plutôt que de prévenir l’intimidation ou d’enseigner la politesse.
Elle soulève aussi des questions pratiques : que fera-t-on des élèves qui n’arrivent pas à intégrer cette règle ? Des punitions ? Des appels aux parents ? Pour elle, le vouvoiement ne s’enseigne pas mécaniquement. Il doit venir naturellement, comme dans la vie adulte, où il est abandonné une fois la relation établie. En somme, Louise plaide pour un respect vrai et vécu, non imposé par une formule figée.
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