Benoît Dutrizac exprime une vive critique concernant la grève prévue pour le 9 mai contre l’interdiction des téléphones dans les écoles du Québec. Selon lui, cette grève ne porte pas sur des enjeux essentiels tels que l’amélioration des conditions de travail des enseignants, la qualité des infrastructures scolaires, ou la lutte contre la violence et l’intimidation.
Au lieu de cela, elle se concentre sur une question qui lui semble secondaire : le droit des élèves à avoir leur téléphone à l’école. Dutrizac souligne qu’il y a des priorités bien plus urgentes, comme les professeurs qui s’engagent dans des activités éducatives ou les jeunes qui se battent contre des problèmes bien plus graves que l’accès à la technologie.
Il se montre également critique des parents qui, selon lui, sont trop préoccupés par des détails comme le wifi dans les autobus, une préoccupation qu’il trouve absurde. En faisant référence à sa propre expérience scolaire, il regrette que les élèves semblent désormais incapables de socialiser sans leur téléphone, comparant cette dépendance à une « laisse » qui entrave leur liberté. Pour Dutrizac, cette grève semble symboliser une époque où les jeunes perdent de vue les véritables enjeux sociaux et éducatifs au profit de leurs gadgets numériques. (via Conneries QC)
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