
Maintenant j’ai Google!
C’est fou le rôle que prennent les Interwebs dans nos vies aujourd’hui. On compte notre vie à qui veut bien l’entendre sur Facebook et Twitter, on passe la moitié de notre journée au bureau à regarder des petites grosses se casser la gueule sur YouTube (ou dans ton cas, sur Petit Petit Gamin), on se réfère à Google ou Wikipedia dès qu’une question reste sans réponse.
Je me rappelle d’un temps pas si lointain où je devais encore ouvrir un dictionnaire pour chercher la définition de papivore (n. Fam. Grand lecteur.) ou un Bescherelle pour connaître la conjugaison du verbe mettre au subjonctif plus-que-parfait (que j’eusse mis), où je devais patiemment attendre la sortie en VHS d’un film si je l’avais raté au cinéma, où on devait trainer une carte routière ou un atlas pour retrouver son chemin dans les rues sinueuses aux noms d’oiseaux de Ste-Dorothée. Pire, il fallait que je me rende physiquement (ou du moins que je soulève le combiné d’un encombrant téléphone à roulettes) si je voulais faire le compte rendu de ma journée à un ami!
Maintenant, il ne suffit que d’un seul clic du bout du doigt pour accéder à tout un univers d’information, quand et où on le désire, 24/7. Est-ce qu’on est devenus trop dépendants de la technologie? Est-ce qu’on pourrait survivre à une autre crise du verglas, comme celle de 1998, ou le fait de vivre coupés du monde pendant quelques jours nous rendrait tous fous à lier?
Normand, lui, vient de découvrir Google, et ça a changé sa vie!